Le peintre britannique d’origine grecque, naturalisé français, porte dans son nom celui même du Sauveur qui hante sa peinture : Christoforou. Né à Londres en 1921, John Christoforou travaille depuis 1947 sur la figure « intérieure » de l’homme. Son œuvre incarne le xxe siècle : la faillite de Dieu, les chambres à gaz et la bombe atomique, la perte des valeurs et celle de l’art. L’artiste fustige cette société « anti-art » plus encline au marché qu’à l’émotion. Il en résulte, selon les périodes, une peinture expressionniste, organisée et hermétique où planent tantôt les figures de Bacon, tantôt celles de Michaux, parfois le coup de pinceau de Messagier.
Karra, Gassiot-Talabot, Parinaud et Christoforou, Christoforou, Somogy, 192 p., 150 ill., 39 €.
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La passion humaine selon Christoforou
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°599 du 1 février 2008, avec le titre suivant : La passion humaine selon Christoforou