Indissociables l’un de l’autre dans le combat de la foi contre le mal, saint Georges et le dragon ont donné lieu à une iconographie très riche, dont se sont emparés les artistes dès le XIe siècle et qu’ont illustrée Paolo Ucello, Mantegna, Hans Holbein, Carpaccio, Bellini ou le Tintoret, parmi d’autres.
Georges Didi-Huberman envisage ce sujet essentiel de l’iconographie chrétienne dans ses transformations, qui en modifient profondément la signification. Il se propose ainsi "d’ouvrir le sujet iconographique" et de le mettre en réseau, de le livrer "à l’épreuve de ses virtuels prolongements". Outre cette étude ambitieuse, deux brèves fictions contemporaines, curieusement précieuses, et un florilège de textes savants et poétiques restituent la dimension littéraire de la légende.
Georges Didi-Huberman, Riccardo Garbetta, Manuela Morgaine, Saint Georges et le dragon, versions d’une légende, Éditions Adam Biro, 168 p., 390 F.
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La légende de saint Georges
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°9 du 1 décembre 1994, avec le titre suivant : La légende de saint Georges