Livre

La « Haute curiosité » de Maurice Rheims

Par Marie Potard · Le Journal des Arts

Le 10 décembre 2020 - 146 mots

Récit autobiographique. Maurice Rheims (1910-2003) a exercé le métier de commissaire-priseur pendant près de quatre décennies.

Maurice Rheims, Haute curiosité, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le goût de l’histoire »
Maurice Rheims, Haute curiosité, coll. « Le goût de l’histoire »
© éd. Les Belles Lettres

À l’hôtel Drouot, il a croisé les Rothschild, les Getty, les Gulbenkian… et géré des successions et dations prestigieuses, comme celles de Bonnard et Picasso. Dans ce livre paru pour la première fois en 1975, l’auteur mêle Mémoires (une centaine de pages sont consacrées à ses souvenirs de la guerre de 39-45) et réflexions sur le métier de commissaire-priseur. Il livre ainsi au lecteur quelques-uns de ses plus fameux coups de marteau, comme l’adjudication de Nature morte aux pommes, de Gauguin, pour 104 millions de francs en 1957, du jamais-vu alors, ponctués d’anecdotes telles que la découverte fortuite, au cours d’une opération de déminage, du trésor de Graincourt, qui fut préempté par l’État lors de sa vente aux enchères en 1958 et est aujourd’hui au Louvre. À lire ou relire.

Maurice Rheims, Haute curiosité,
éd. Les Belles Lettres, coll. « Le goût de l’histoire », 576 p., 15 €.

Thématiques

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°557 du 11 décembre 2020, avec le titre suivant : La « Haute curiosité » de Maurice Rheims

Tous les articles dans Médias

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque