La Grande Guerre a été le premier conflit à être aussi abondamment représenté.
Peintures, gravures, livres, tracts, photographies, journaux, publicités, films, affiches, etc. : tout le monde a en tête cette marée d’images produites en l’espace de quelques années seulement. Un média, particulièrement modeste, a également été un champ de bataille symbolique : la carte postale. Invention récente, cet objet épistolaire devient un outil essentiel pour assurer le contact entre les soldats et les civils. Vecteur de correspondance, elle peut aussi être un support de propagande et une arme satyrique pour conjurer le sort. Spécialiste des images, Bertrand Tillier examine cet objet de consommation illustré et en décrit les modalités de production et de circulation. Véritable somme sur le sujet, l’ouvrage en reproduit plus de deux cent cinquante exemplaires en couleurs. Ce faisant, il brosse une vision inédite et profondément humaine de ce conflit dont on pensait, à tort, que tout avait déjà été dit.
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La guerre en miniature
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Abonnez-vous dès 1 €Bertrand Tillier (dir.), CNRS Éditions, 400 p., 26 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°754 du 1 mai 2022, avec le titre suivant : La guerre en miniature