PARIS
Sur la première page, une photographie. Celle d’un merveilleux éclat de rire qui met à nu les dents de deux miliciens amoureux pendant la guerre d’Espagne.
Puis une autre, prise d’un point de vue légèrement décalé. Les mots d’Helena Janeczek, brûlants et doux, traduits de l’italien, tentent de redonner vie à ces moments extraits du cours d’un temps qui se remet à couler sous sa plume. Le ton est donné. Les auteurs des clichés de la guerre civile qu’elle raconte s’appellent Robert Capa et Gerda Taro, sa compagne. En 1937, Gerda est tuée, à 26 ans. Les trois chapitres de ce roman constituent les points de vue de trois témoins qui ont partagé la vie et les passions de la jeune femme. À travers leurs regards entrelacés, cette « fille au Leica » oubliée par l’histoire tente de reprendre vie. Ce livre envoûtant a remporté le prix Strega – le Goncourt italien.
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La fille au Leica
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°719 du 1 janvier 2019, avec le titre suivant : La Fille au Leica