« Sert et Picasso ont en commun un génie de terroir, sous deux faces qui semblent à certains antinomiques. »
Si les deux artistes partagent des racines catalanes, la comparaison hasardée par Jacques-Émile Blanche s’arrête là tant leurs « faces » en effet s’opposent. José Maria Sert (1874-1945) est le peintre d’ensembles décoratifs pour collectionneurs fortunés. Ses réalisations, nourries du rococo de Tiepolo, loin du modernisme de Picasso, sont pour la plupart restées enfermées dans leur palais d’origine, à l’exception du décor reconstitué au musée Carnavalet et de celui peint pour la cathédrale de Vic à Barcelone. Ce livre a le mérite de rappeler l’existence de cette peinture, « rencontre de l’extravagance et de la démesure ».
Jo Frémontier, José Maria Sert, Les éditions de l’Amateur, 192 p., 60 euros.
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Jo Frémontier : "José Maria Sert"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°613 du 1 mai 2009, avec le titre suivant : Jo Frémontier : "José Maria Sert"