Monographie - Promis à une belle carrière, le peintre Jean-Michel Coulon semble s’être mystérieusement retiré dans son atelier pour produire, en solitaire, une œuvre riche de plus de six cents peintures.
À sa mort en 2014, sa fille découvre cet œuvre, qu’elle décide de faire, enfin, connaître. La monographie de l’historienne de l’art Lydia Harambourg participe de cette reconnaissance. S’ouvrant sur un texte autour de sa vie et de son œuvre, elle consiste en une chronologie, décennie par décennie, qui allie textes succincts et nombreuses reproductions. On y suit le fil d’une production entièrement faite d’abstractions étonnamment qualifiées de « géométriques ». Ses écritures en lacets, dans des tons beiges ou bruns, laissent place, dès la fin des années 1940, à sa signature picturale : de petits rectangles, de plus en plus colorés, appliqués au pinceau, puis au couteau, sur des supports en bois de taille réduite. Cette forme, il la déclinera soixante ans durant dans ses peintures, puis, à partir des années 2000, dans ses collages. Si l’ouvrage permet de redécouvrir sa peinture, il ne sera pas la monographie ultime de Jean-Michel Coulon, car bien des mystères sur sa vie, et son œuvre, restent à percer.
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Jean-Michel Coulon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°722 du 1 avril 2019, avec le titre suivant : Jean-Michel Coulon