Du graphisme aux bijoux, il n’y a qu’un pas. C’est ce que révèle cet ouvrage en balayant la carrière éclectique de Jean Garçon (1928-2011), façonnée par la recherche d’un langage minimaliste pur.
Anne Bony nous invite à partir à la découverte de l’œuvre silencieuse du designer. Le récit, ponctué par les souvenirs de son fils, César, brosse le portrait d’un artiste solitaire travaillant dans sa maison-atelier de Meudon, voisine de celle de Slavik. De ses débuts au sein de l’école d’affichistes de Paul Colin dans les années 1950, il retient la rigueur méthodique du dessin qu’il transposera dans ses premières collaborations pour des campagnes publicitaires. Cette passion pour le graphisme trouve un premier écrin dans la création de jeux de cartes, dont l’architecture constitue un terrain de jeu inépuisable. Flirtant volontiers avec l’abstraction, ces variations sur les couleurs et les motifs donnent déjà à voir l’expression d’un langage géométrique épuré. Mais c’est à travers l’acier, matériau brut, sobre et moderne, que se déploie pleinement son langage minimaliste. Ainsi, ses mobiliers se veulent-ils aussi légers que ses dessins.
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Jean Garçon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°753 du 1 avril 2022, avec le titre suivant : Jean Garçon