PARIS
Rien ne prédestinait Jean Fournier (1922-2006), voué à être boucher comme ses parents, à devenir pendant cinquante ans l’un des galeristes d’art contemporain les plus importants de son époque.
Ce portrait, écrit par la critique d’art Catherine Francblin, révèle un défricheur de talents, poli et sobre, « enraciné dans la tradition abstraite ». Fidèle, il se consacra à un petit nombre d’artistes qu’il estimait (Joan Mitchell, Shirley Jaffe, Claude Viallat ou Jean Degottex), et avec qui il nouera des amitiés fortes, dont la plus marquante est sûrement celle avec Simon Hantaï. Les cinq chapitres du livre sont organisés par lieu, du premier espace de Fournier, avenue Kléber, jusqu’à son enseigne, rue du Bac, où la galerie réside encore. Le lecteur y découvre avec plaisir les illustrations qui agrémentent l’ouvrage, et notamment les cartons d’invitation réalisés méticuleusement, véritables signatures de la galerie. Le livre est le premier d’une série de biographies lancées par le Comité professionnel des galeries d’art (CPGA) et dédiées aux galeristes français de la seconde partie du XXe.
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Jean Fournier, un galeriste amoureux de la peinture
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°719 du 1 janvier 2019, avec le titre suivant : Jean Fournier, un galeriste amoureux de la peinture