Cette monographie confronte l’œuvre graphique de Jean Cocteau à sa création cinématographique. C’est une plongée dans l’univers fascinant de ce poète, plein d’« effrayants mystères ». Contrairement à Paul Morand pour qui « le cinéma est l’art de la vitesse », Cocteau inaugure dans son film Le Testament d’Orphée l’« intervalle », suspendant ainsi à l’écran le cours du temps. « Le cinéma, dira-t-il, permet de montrer avec la rigueur du réalisme les phantasmes de l’irréalité. » Un bel hommage à ce créateur pluridisciplinaire qui apporta au cinéma son esthétique raffinée, friande de trucages.
Francis Ramirez et Christian Rolot, Jean Cocteau, l’œil architecte, éd. ACR, 312 p., 350 ill., 580 F, ISBN 2-86770-139-2.
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Jean Cocteau, l’œil architecte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°522 du 1 décembre 2000, avec le titre suivant : Jean Cocteau, l’œil architecte