MONOGRAPHIE. « On verra dans les musées les portraits que j’aurai peints […] et de l’auteur de ces portraits, il n’y aura trace. »
Ainsi prophétisait le peintre parisien méconnu Jacques-Émile Blanche (1861-1942), dont voici la première monographie publiée parallèlement à l’exposition de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent. D’une famille de médecins, il embrassa les deux carrières, « les peintres l’accusant d’être un écrivain qui peignait mal, les écrivains le qualifiant de peintre qui écrivait trop ! » Admirateur de Manet, il fit son apprentissage auprès de Gervex. Entre Paris et Londres où il noua des amitiés et trouva une clientèle, il réalisa de nombreux portraits de ses amis. Quelques-unes des ces amitiés – Gide, Proust, Diaghilev – sont ici mises en avant par des encadrés qui ponctuent un récit fluide. L’ouvrage réunit ainsi une galerie de portraits fameux relus à la lumière de la vie de leur auteur.
Jane Roberts, Jacques Émile Blanche, Gourcuff Gradenigo, 215 p., 39 €.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Jane Roberts, « Jacques Emile Blanche »
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°651 du 1 novembre 2012, avec le titre suivant : Jane Roberts, « Jacques Emile Blanche »