Beau livre. Les historiens de l’art connaissent bien les écrits de Stéphane Mallarmé (1842-1898) sur Manet, Morisot ou Whistler.
Dans une synthèse de différents travaux présentés au long de sa carrière, Jean-Nicolas Illouz aborde un autre aspect des rapports entre le poète et les artistes. L’Après-midi d’un faune, dont Mallarmé achève la première version en 1865, est au centre d’une « ronde des Muses » impliquant successivement Manet, Debussy, Gauguin et Nijinski. Les collaborations, réalisées ou projetées, pour des livres d’artistes sont nombreuses avec Renoir, Monet, Degas, Brown, Whistler, Vuillard, Redon, Raffaëlli, Rops, Knopff ou Denis. Vuillard lui emprunte son « art musical de la composition ». Succédant à Claude Debussy et Maurice Ravel, le compositeur Pierre Boulez se réfère encore à lui dans les années 1950. L’auteur conclut son étude avec les expositions de Marcel Broodthaers en 1969 et Michalis Pichler en 2016.
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Inspirant Mallarmé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°638 du 6 septembre 2024, avec le titre suivant : Inspirant Mallarmé