COLLECTION. Il est tentant de considérer que la dernière œuvre d’un artiste est la somme de toutes ses créations.
Partant de cette hypothèse, une jeune maison d’édition a entrepris de confier à des non-spécialistes le soin de raconter ces œuvres, dans une collection de petits fascicules. Cela fonctionne bien avec La Niobide blessée (1906) de Camille Claudel qui cristallise tous les traumatismes de l’amante délaissée de Rodin (Dominique Bona). Alain Fleisher profite de l’exercice pour rappeler quelques vérités sur le touriste sexuel Paul Gauguin avant de s’intéresser à « la plus aboutie » de ses dernières toiles : Contes barbares (1902). Stéphanie Tesson a choisi une œuvre quelconque de Jérôme Bosch, faute d’une chronologie des travaux du peintre de La Nef des fous (1485). Cela se lit comme des nouvelles et c’est bien écrit.
Dominique Bona, Camille Claudel, la femme blessée, Les Éditions du Huitième jour, 60 p., 10 euros. Dans la même collection : Gauguin par A. Fleisher et Jérôme Bosch par S. Tesson.
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Il était une fois des artistes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°632 du 1 février 2011, avec le titre suivant : Il était une fois des artistes