L’artiste, figure importante de l’Arte povera italien, est sculpteur. Mais il dessine aussi.
Il dessine, dit-il, comme « [il] prend des notes ». À la suite de la donation de 328 dessins que Giuseppe Penone a faite en 2020 au Musée national d’art moderne, 241 de ces « notes » sont exposées, jusqu’au 6 mars 2023, au Centre Pompidou. Un catalogue, tout aussi exceptionnel que la donation, a été imprimé pour l’occasion : un beau livre de 276 pages au format imposant de 22,9 x 31,8 cm. La couverture reprend une œuvre de 2010, Recouvrir d’années les millénaires, que l’on imagine être un arbre, motif récurrent dans le travail de Penone, en coupe. Car, chez l’artiste, le dessin précède et nourrit la sculpture ; il la documente, l’annote en même temps qu’il fait œuvre. D’autres fois, il la suit. D’ailleurs, c’est en sculpteur que Penone aborde le papier, quand il réalise ses dessins par frottages, lorsqu’il dessine à l’encre avec ses doigts, qu’il laisse ses empreintes apparentes ou expose son papier à l’eau de pluie. « Le dessin fait partie de mon existence depuis mon enfance, jusqu’à aujourd’hui », dit Penone. Ce livre le fait entrer dans notre imaginaire commun.
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Giuseppe Penone
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°761 du 1 janvier 2023, avec le titre suivant : Giuseppe Penone