Les années 1960 sont à l’art contemporain ce que la décennie 1905-1915 fut à l’art moderne : fondatrices, tumultueuses, d’une incroyable inventivité.
Du Nouveau Réalisme à BMPT, en passant par le Minimal, le Pop ou le Land Art, toutes les révolutions de l’art contemporain prennent naissance en ces années. Cette décennie est aussi celle où l’école de New York prend le pas sur celle de Paris avec la consécration (en 1964) de Robert Rauschenberg à la Biennale de Venise.
À l’inverse de la vision macroscopique habituelle en histoire de l’art, l’ouvrage (dans un format poche bien pratique) retrace la chronologie, année par année, des événements artistiques, sans pour autant sombrer dans une sèche énumération. Mouvements, contextes, œuvres clefs sont intelligemment commentés et illustrés. L’auteur s’efforce de mettre en perspective les faits, offrant ainsi un double niveau de lecture.
On y découvre aussi quelques inédits : en 1967, les magasins Prisunic commercialisent des lithographies d’Alechinsky, Messagier ou Matta. La vente fit un flop, sauf pour les marchands avisés qui ont enrichi leurs stocks.
Gérard Durozoi, Le Journal de l’art des années 1960, Hazan, 450 p., 27 euros
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Gérard Durozoi : Le Journal de l’art des années 1960
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°606 du 1 octobre 2008, avec le titre suivant : Gérard Durozoi : Le Journal de l’art des années 1960