En cet été 1886, Pont-Aven est devenu depuis quelque temps un lieu de travail pour de nombreux artistes, dont Paul Gauguin qui y fait son premier séjour. Une jeune femme, mi-modèle, mi-prostituée, est retrouvée morte. On s’attend alors à ce que la colonie d’artistes serve de trame à l’intrigue.
Un « pol’art » comme il s’en fait plein aujourd’hui, qui mêle policier et milieu de l’art. Mais l’auteur préfère nous décrire les bonnes et mauvaises fortunes de la famille de Rosmadec, des châtelains locaux dont la petite-fille Clémence, elle-même artiste et jeune femme libérée, a décidé de mener l’enquête. Soit. Le tout est écrit dans le style délicieusement mièvre des Malheurs de Sophie qui destine l’ouvrage uniquement aux préados.
Yves Josso, Été meurtrier à Pont-Aven, 10/18, collection Grands Détectives, 416 p., 7,80 €.
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Gauguin et la Bibliothèque verte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°595 du 1 octobre 2007, avec le titre suivant : Gauguin et la Bibliothèque verte