Ils se sont bien amusés à faire ce livre, cela se sent au fil des pages.
Gérard Rancinan, le photographe, et Caroline Gaudriault, la journaliste, ont parcouru la planète à la rencontre des photographes les plus sollicités du monde, de Tokyo, où vit Araki, à New York, où Demarchelier officie [lire p. 95]. Reykjavik pour Ragnar Axelsson, Hawaï pour David Lachapelle, Bamako pour Malik Sidibé… étaient aussi sur leur feuille de route avec, pour ce duo qui a déjà collaboré par le passé, un objectif double : « tirer » le portrait aux sels d’argent et à l’encre de vingt-trois photographes, toutes catégories confondues. Photographes de mode et reporters de guerre, portraitistes et artistes, tous défilent sans distinction de genre ni hiérarchie dans Le Photographe. Le titre dit toute l’ambition du livre.
La plume de Gaudriault est alerte et l’œil de Rancinan inspiré pour saisir la personnalité d’Opalka, de Pierre et Gilles, de Mary Ellen Mark (la seule femme), etc. Quant à la maquette, son élégance vaut à elle seule l’achat de ce superbe ouvrage. Pour Noël, sans hésiter.
G. Rancinan et C. Gaudriault, Le Photographe, coédition La Martinière/Beaume et Mercier, 300 p., 39 euros.
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G. Rancinan et C. Gaudriault : "Le Photographe"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°608 du 1 décembre 2008, avec le titre suivant : G. Rancinan et C. Gaudriault : "Le Photographe"