En cet an de grâce deux mille vingt et un, Jean de La Fontaine souffle ses premières quatre cents bougies sans qu’aucun grain de poussière n’ait encore su atteindre la profondeur de son œuvre.
Une occasion dont Rébecca Dautremer se saisit pour colorer de son trait inimitable l’indéboulonnable modernité de ses Fables. Ayant bien compris que les jeunes princes et princesses d’aujourd’hui sont rodés au rock’n’roll, se saoûlent de mèmes animés et ont plusieurs existences sur tablette, Rébecca Dautremer se joue des codes et des conventions avec une créativité et un dynamisme typiquement actuels. Certes, cette bonne vieille langue française a pris le temps d’évoluer dans le temps, et certaines tournures encore vertes à leur époque ont pris quelques rides et de la bouteille. Une opportunité de plus pour en rire et en donner la clé sous forme de pieds-de-nez griffonnés à la pointe du stylo Bic. Tout autour, l’image illustrée prend le plus large de la place sur de belles doubles pages et propulse la lecture à travers les portes de l’imaginaire. Un nouveau regard qui rappelle, une fois n’est pas coutume, que les plumes les plus légères ne sont jamais rattrapées par le plomb des années.
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Fabuleuse jeunesse
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°747 du 1 octobre 2021, avec le titre suivant : Fabuleuse jeunesse