Avec le retour des Bourbons au pouvoir en 1814 sont sortis de nombreux livres exaltant la monarchie en France avant la Révolution.
Les souvenirs d’Élisabeth Vigée Le Brun s’inscrivent dans cette vague nostalgique de l’Ancien Régime. Bien qu’elle soit issue d’un milieu roturier, la peintre attitrée de Marie-Antoinette est parvenue à devenir une figure reconnue de la haute aristocratie qu’elle a portraiturée.
Dans ses souvenirs, Élisabeth ne s’attarde pas sur sa conception de l’art. Ce recueil prolonge avec des mots sa représentation des personnages des grandes cours d’Europe – lady Hamilton, Alexandre Ier, Vivant Denon – dans lesquelles elle a séjourné et exercé ses talents de peintre après avoir quitté la France en 1789. Le texte est riche en anecdotes, et la description des lieux visités fait de ces mémoires le carnet de voyage d’une artiste itinérante. On peut néanmoins regretter dans cette édition l’absence de reproductions de ses œuvres qui auraient donné plus de relief à cette société disparue.
Élisabeth Vigée Le Brun, Les Femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées, Souvenirs 1755-1842, Éditions Tallandier, 624 p., 25 €.
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Élisabeth Vigée Le Brun : "Les Femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées, Souvenirs 1755-1842"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°615 du 1 juillet 2009, avec le titre suivant : Élisabeth Vigée Le Brun : "Les Femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées, Souvenirs 1755-1842"