Un consortium international de milliardaires… Un expert en art chargé de résoudre une série de meurtres de collectionneurs morts noyés, dissous à l’acide ou brûlés dans l’incendie d’une télécabine… Un mystérieux street artiste à la cote « frauduleuse », influencé par Keith Haring… Une faussaire repentie…
Raconté à la première personne d’un rapport d’expertise,le dernier roman de François Vallejo reprend les codes du polar pour habiller une histoire qui se déroule dans l’univers de l’art spéculatif et, dit la quatrième de couverture, livrer « une réflexion féroce » sur le marché de l’art contemporain, où, comme l’écrit le narrateur, « tout est possible […] y compris les impostures ».
Le pitch est séduisant, mais l’histoire ne convainc malheureusement pas. Peu crédible et pleine de poncifs (« La plupart des plasticiens n’ont pas conscience des processus qu’ils mettent en œuvre. »), l’intrigue échappe souvent au lecteur, quand les personnages, l’expert et l’artiste, manquent d’épaisseur. « L’art peut-il tuer ? », demande la jaquette. Le temps, éventuellement.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°738 du 1 novembre 2020, avec le titre suivant : Efface toute trace