récit-fiction. Christine Lapostolle, raconte avec une écriture belle et kaléidoscopique, la vie d’une école d’art (en l’occurrence Quimper), où elle enseigne depuis plusieurs années.
![Couverture de <em>Escoldar</em>, de Christine Lapostelle.](/sites/lejournaldesarts/files/styles/libre_w468/public/2018-09/ecoldar_avril_2018_couvertu.jpg?h=b9632ccb&itok=eybV0xTu)
Les personnages principaux de ce qui n’est pas tout à fait un roman – comme indiqué sur la couverture – en sont les étudiants, dont les nombreux et savoureux portraits décrivent les mille et un événements du lieu qu’elle appelle « Ecoldar » ou « l’île ». Car cette école, où la plupart arrivent très jeunes avec tout leur mal-être et y restent cinq ans, est un endroit à part, libre, une forme d’enclave dans une société qu’ils rejettent ou ne comprennent pas. Elle porte sur eux un regard lucide, souvent agacé par leur flemme, leur absentéisme, leurs certitudes de post-adolescents, ou au contraire un regard bienveillant sur leurs doutes. Les questions traversent de bout en bout le livre, à commencer par les interrogations sur leur art et leur devenir. Seule certitude rétrospective, « l’île » était une période bénie.
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Ecoldar
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°506 du 7 septembre 2018, avec le titre suivant : Ecoldar