récit-fiction. Christine Lapostolle, raconte avec une écriture belle et kaléidoscopique, la vie d’une école d’art (en l’occurrence Quimper), où elle enseigne depuis plusieurs années.
Les personnages principaux de ce qui n’est pas tout à fait un roman – comme indiqué sur la couverture – en sont les étudiants, dont les nombreux et savoureux portraits décrivent les mille et un événements du lieu qu’elle appelle « Ecoldar » ou « l’île ». Car cette école, où la plupart arrivent très jeunes avec tout leur mal-être et y restent cinq ans, est un endroit à part, libre, une forme d’enclave dans une société qu’ils rejettent ou ne comprennent pas. Elle porte sur eux un regard lucide, souvent agacé par leur flemme, leur absentéisme, leurs certitudes de post-adolescents, ou au contraire un regard bienveillant sur leurs doutes. Les questions traversent de bout en bout le livre, à commencer par les interrogations sur leur art et leur devenir. Seule certitude rétrospective, « l’île » était une période bénie.
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Ecoldar
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°506 du 7 septembre 2018, avec le titre suivant : Ecoldar