Deshays sort de l’ombre

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 17 mars 2009 - 161 mots

Les éditions Arthena (Association pour la diffusion de l’histoire de l’art) font émerger depuis une trentaine d’années des figures méconnues de l’histoire de l’art des XVIIIe et XIXe siècles.

Après Jacques Réattu, Nicolas Régnier ou Charles Meynier, c’est au tour de Jean-Baptiste Deshays (1729-1765) de bénéficier d’une importante monographie dont la rigueur scientifique le dispute à la richesse iconographique. Agréé de l’Académie royale à l’âge de 28 ans, Deshays s’impose deux ans plus tard, au Salon de 1759, avec son Saint André refusant d’adorer des idoles. Dès lors, ses envois au Salon sont salués par la critique. Diderot n’hésite pas à le qualifier de « premier peintre de la nation » au Salon de 1761. Il meurt prématurément en 1764, à l’âge de 35 ans, laissant en plan les nombreuses commandes qu’il avait reçues de la Ville de Paris, des Gobelins et de l’église Saint-Louis à Versailles.

André Bancel, Jean-Baptiste Deshays (1729-1765), éd. Arthena, 2008, 360 p., 95 euros, ISBN 978-2-903239-40-4.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°299 du 20 mars 2009, avec le titre suivant : Deshays sort de l’ombre

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