Certains artistes s’essaient à différentes techniques. Ce n’est généralement pas l’expression d’un simple souhait, mais une nécessité. Chagall est de ceux-là, de ceux pour qui l’art n’a pas de frontières. Peinture, dessin, gravure... l’artiste cherche sans relâche à traduire ce qui l’anime. Pas étonnant alors qu’il s’initie dans les années 1950 à la céramique. Cette matière terreuse qu’il modèle, façonne et structure avec audace l’emmène au plus profond des sources originelles de la création. À soixante ans passés, l’artiste veut refaire la genèse de la vie, repartir du commencement pour mieux appréhender la fin. Il veut l’affronter au plus près pour la saisir avant qu’elle ne lui échappe. Probablement le dessein de chaque existence...
Collectif, La terre est si lumineuse, Chagall et la céramique, Gallimard, 2007, 183 p., 35 €.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Des carreaux, des pots et des plateaux
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°596 du 1 novembre 2007, avec le titre suivant : Des carreaux, des pots et des plateaux