D’abord vu comme une « espèce de libertinage de l’imagination » (Encyclopédie de Diderot et d’Alembert), une divagation du crayon de l’artiste, la caricature devient « un genre singulier » avec Baudelaire avant que la question de son appartenance à l’histoire de l’art ne soit soulevée au XXe par Gombrich et Hofmann.
Historien de l’art, spécialiste du XIXe siècle et de la caricature, Bertrand Tillier étudie dans son nouvel ouvrage les rapports qui unissent – et le plus souvent opposent – la caricature et l’art depuis la Renaissance. Des « plaisanterie » d’Annibal Carrache à la satire sociale en passant par l’absorption du « caricatural » dans la peinture depuis Courbet, ce livre nous permet de comprendre l’histoire du dessin de caricature, et d’en mieux saisir les enjeux à une époque où sont assassinés froidement ses meilleurs représentants.
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Dérégler l’art moderne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°746 du 1 septembre 2021, avec le titre suivant : Dérégler l’art moderne