Monographie - Parmi les nombreuses rééditions de livres sur Delacroix et le catalogue monumental publié par le Louvre, l’ouvrage de Stéphane Guégan se distingue nettement par son ton.
Cette monographie copieusement illustrée, reproduisant notamment des œuvres peu connues comme ses caricatures, propose en effet un point de vue personnel, une approche originale de la carrière du romantique, à rebours de la lecture traditionnelle de son œuvre. L’auteur développe entre autres une intéressante analyse autour de la place de la mémoire dans le système Delacroix. Ou plutôt des mémoires, car l’historien décèle une triple mémoire en action : affective, culturelle et politique. La production pléthorique de l’artiste est ainsi relue à travers ce prisme stimulant. De plus, malgré son effort constant de contextualisation de l’environnement intellectuel, social et artistique dans lequel évolue Delacroix, l’auteur évite l’écueil de l’ouvrage scolaire, mais signe au contraire un texte plein de verve et de panache.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Delacroix, Peindre contre l’oubli
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°713 du 1 juin 2018, avec le titre suivant : Delacroix, Peindre contre l’oubli