Journaliste dans un quotidien britannique, David King décide à la suite d’un voyage à Moscou en 1970 de retrouver des témoignages visuels de Trotski, soigneusement éliminés par Staline.
De fil en aiguille, il constitue une collection de photos, affiches, revues sur l’URSS, de la révolution à la mort de Staline.
L’histoire racontée par ces documents est terrible : guerre civile, collectivisation forcée, guerre contre les nazis. Une histoire plus suggérée que littérale puisque ce sont surtout des images officielles. Mais les textes simples et clairs qui accompagnent ces illustrations disent ce que l’on ne voit pas : les exécutions, le goulag, le quotidien des Soviétiques.
Les images sont conformes à la représentation habituelle que l’on se fait de l’Union soviétique, elles sont désespérantes d’inhumanité, de tristesse, d’âpreté. Mais elles sont aussi passionnantes. On s’attarde volontiers sur l’expression des visages ou sur le graphisme si caractéristique des affiches de propagande. Même si la mise en pages est médiocre, la lecture, sur le mode des photos légendées, reste confortable.
David King, Sous le signe de l’étoile rouge. Une histoire visuelle de l’Union soviétique de 1917 à la mort de Staline, Gallimard, 352 p., 39 euros.
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David King : "Sous le signe de l’étoile rouge"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°613 du 1 mai 2009, avec le titre suivant : David King : "Sous le signe de l’étoile rouge"