Dans la peau de l’étranger, Ai Weiwei l’a souvent été, et c’est à partir de cette expérience répétée que l’artiste chinois a rédigé son dernier livre en date, à la première personne, « en guise de manifeste ».
L’artiste-activiste saisit l’opportunité de l’écriture pour faire part de ses considérations personnelles. Le récit biographique est bien présent dans ce texte d’une soixantaine de pages, que ce soit son enfance en tant que fils de poète exilé, ou encore ses expériences d’artiste qui a choisi de quitter la Chine. Pour illustrer son propos, Ai Weiwei fait notamment référence au tournage de son documentaire, Human Flow, sorti en salles en 2017, pour lequel lui et son équipe ont visité 40 camps de réfugiés dans le monde. Son but, en effet, étant toujours de trouver la bonne manière de rapporter une réalité tragique. Lire cet essai sur la condition de réfugié, c’est donc comprendre un peu mieux les combats de l’artiste, fervent opposant au régime chinois, opposition qu’il met très souvent en scène, dernièrement avec le documentaire Coronation (en ligne sur Vimeo) qui aborde la gestion de la crise sanitaire à Wuhan, foyer de départ de la pandémie de coronavirus.
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Dans la peau de l’étranger
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°737 du 1 octobre 2020, avec le titre suivant : Dans la peau de l’étranger