« Musée vivant, le Louvre doit s’adapter aussi à l’évolution de la muséologie [...].
Dans quinze ans, c’est sans doute l’ensemble des présentations qu’il faudra repenser… » Daniel Soulié, égyptologue et directeur des publics au musée, le sait : dans une institution comme le Louvre, les politiques changent, les conservateurs passent et les modes se succèdent. Seules les œuvres restent. Certes, elles sont soumises aux appréciations des époques et tel panneau « mineur » peut revendiquer demain, comme la Joconde, le statut de chef-d’œuvre. Mais, en définitive, les œuvres demeurent.
C’est tout l’intérêt de ce beau « livre-objet » édité par La Martinière : donner à voir une sélection de 500 pièces du Louvre. On n’y apprend rien, sauf peut-être sur l’histoire du musée. Mais on regarde une déesse égyptienne succéder à une statuette orientale, Quentin Metsys rivaliser avec Raphaël, une statue de Houdon défier une sculpture Dogon… Louvre est destiné « à mettre en appétit », écrit dans sa préface Henri Loyrette. Et ça marche. Servi par une maquette élégante du designer Philippe Apeloig, le « menu » donne faim. Dommage que la qualité de l’impression manque de sel.
Brian M. Fagan (sous la dir. de), Découvertes, les derniers trésors de l’archéologie, éditions de La Martinière, 256 p., 45 euros
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
D. Soulié, P. Apeloig : Louvre
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°606 du 1 octobre 2008, avec le titre suivant : D. Soulié, P. Apeloig : Louvre