En 2019, la Fondation Henri Cartier-Bresson introduisait pour la première fois en France les photographies de Wright Morris intimement liées à l’écrit avant que la littérature se substitue complètement à elles et que le photographe devienne un écrivain américain culte, récompensé par deux fois du prestigieux National Book Award pour Le Champ de vision en 1957 et Chant des plaines en 1981.
Depuis La Dernière Fête,éditée par Gallimard en 1965, aucun des dix-huit autres romans de Wright Morris n’avait été traduit. Grâce à Brice Matthieussent et à sa traduction de Chant des plaines, on peut découvrir en français ce dernier roman inoubliable. Sa région natale, le Nebraska, et la rudesse de la vie paysanne servent de cadre à une saga familiale dominée par une lignée de femmes puissantes, mais différentes dans leur rapport à la ferme, aux hommes et à la maternité. Dans cette chronique d’une émancipation féminine, on retrouve l’attention portée par Wright Morris dans ses photographies aux édifices, objets et meubles, formes expressives d’une époque et de vies, périssables.
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Chant des plaines
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : Chant des plaines