En France, « le discours prime absolument sur la préhension », regrettait Jean-Marc Bustamante dans son portrait publié dans le JdA no 365 (16 mars 2012).
C’est un peu le reproche que l’on pourrait formuler à l’encontre de la monographie que lui consacrent les éditions Actes Sud. L’auteur, Jacinto Lageira, professeur d’esthétique à la Sorbonne, livre un texte riche et dense mais pas toujours limpide. Par ailleurs, l’amitié qui le lie à l’artiste nuit à la distance critique. Reste un bel ouvrage, bien conçu, minimaliste dans sa maquette, où la qualité des reproductions permet d’apprécier le fil conducteur de l’œuvre de Bustamante, de ses photographies désincarnées aux tableaux en Plexiglas.
Jacinto Lageira, Jean-Marc Bustamante, Cristallisations, éd. Actes Sud, Arles, 312 p., 49 €.
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Bustamante : le logos et les affects
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°375 du 21 septembre 2012, avec le titre suivant : Bustamante : le logos et les affects