Roman. Le monde des enchères fascine toujours les romanciers.
Dans ce thriller qui raconte l’histoire de la redécouverte d’un retable qui pourrait bouleverser l’histoire de la Renaissance, Léa Simone Allegria fait son miel des pratiques plus ou moins honorables des commissaires-priseurs, des restaurateurs et des historiens de l’art. Très bien documenté, l’ouvrage ne cède pas pour autant à la description laborieuse du milieu mais fait place à une narration vivante, familière, où les personnages ont une épaisseur humaine. Paul Vivienne, le personnage principal, ressemble à beaucoup de commissaires-priseurs vieillissants et dépassés par Internet et les réseaux sociaux. L’écriture alerte et très contemporaine donne du rythme au récit. Ce roman a un seul défaut, le commissaire-priseur ne lit pas Le Journal des Arts…
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Brunelleschi à Drouot
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°547 du 5 juin 2020, avec le titre suivant : Brunelleschi à Drouot