Au sortir de la première guerre mondiale, Paris entend briller aux yeux du monde. En 1925, l’exposition des Arts décoratifs rassemble les plus grands créateurs de la capitale. Parmi eux, Raymond Templier, jeune artisan joaillier récemment diplômé des Arts décoratifs. Tout de suite, le jeune homme fait sienne la devise du salon, « sont admises les œuvres d’une inspiration nouvelle, et d’une originalité réelle ».
Raymond Templier a su saisir dès ses débuts la lassitude des Françaises pour les formes courbes, les arabesques de pierreries et autres motifs stylisés de l’Art nouveau. La mode est au bijou structuré, aux contours nets.
« L’architecte de la joaillerie » comme le surnomme la presse se joue de contrastes inattendus, marie le noir et le blanc, l’ombre et la lumière, le plein et les creux. L’art lapidaire ne connaît plus de limite, le métal fond dans les mains du joaillier dont les créations sont prisées par les plus grands de ce siècle.
L’ouvrage, agrémenté de magnifiques reproductions, est une véritable invitation au luxe et dévoile toutes les facettes de l’homme et de ses créations.
L. Mouillefarine, V. Ristelhueber, Raymond Templier, le bijou moderne, éditions Norma, 2005, 254 p., 80 €.
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Bijou : et Templier créa la forme
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°581 du 1 juin 2006, avec le titre suivant : Bijou : et Templier créa la forme