Historien de l’art de la Renaissance italienne, auteur d’un livre remarquable sur le sujet [lire L’œil n° 595], Bertand Jestaz revient aujourd’hui avec une lourde monographie sur Jules Hardouin-Mansart, et s’impose comme « le » spécialiste de l’architecte le plus influent de la cour de Louis XIV.
Il l’admet en avant-propos : « Je crois que la pensée de Mansart ne m’a jamais quitté » depuis qu’il lui a consacré deux thèses en 1962 et 1967. L’auteur parle même d’« infidélités » quand il évoque ses recherches sur la Renaissance. C’est dire combien Bertrand Jestaz a mis du cœur à cet ouvrage paru aux éditions Picard. C’est dire aussi si cette monographie, à réserver d’abord aux passionnés et aux spécialistes d’architecture, est importante.
Importante comme l’a été Jules Hardouin-Mansart dans l’histoire de l’architecture française qui lui doit une partie de Versailles, l’église des Invalides et l’hôtel de Guénégaud, actuel musée de la Chasse. L’histoire a certes conservé de lui une image de parvenu, disposant davantage d’entregent et de culot que de savoir dans sa discipline. Mais pouvait-il en être autrement de la part d’un architecte qui n’a légué à la postérité aucun dessin ?
Bertrand Jestaz, Jules Hardouin-Mansart, éditions Picard, 2 volumes sous coffret, 400 et 256 p., 79 e.
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Bertrand Jestaz : "Jules Hardouin-Mansart"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°609 du 1 janvier 2009, avec le titre suivant : Bertrand Jestaz : "Jules Hardouin-Mansart"