Pourquoi se contenter d’un jardin pour peindre des paysages, ou des livres pour les copier ? À la fin du XIXe siècle, les femmes artistes exposent au salon, obtiennent des bourses de voyage et des commandes pour les compagnies maritimes ou pour les expositions universelles et coloniales.
Richement illustré, l’ouvrage publié à l’occasion de l’exposition « Artistes voyageuses, l’appel des lointains », présentée au Musée de Pont-Aven cet été, raconte l’émancipation des artistes femmes par le voyage, en même temps qu’il donne à voir la spécificité du regard des artistes femmes sur les lointains, entre 1880 et 1944. De l’indomptable archéologue et photographe amatrice Jane Dieulafoy qui, avec son époux l’archéologue Marcel Dieulafoy, parcourut l’Algérie, l’Égypte, la Perse, la Mésopotamie, à la peintre Alix Aymé qui s’installa en Chine et au Vietnam, en passant par les artistes chinoises venues étudier aux Beaux-Arts de Paris, ce beau livre qui se lit presque comme un roman nous fait aussi et surtout (re)découvrir les itinéraires d’artistes méconnues, actrices de leur vie.
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Artistes voyageuses
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°765 du 1 juin 2023, avec le titre suivant : Artistes voyageuses