Arles s’interroge

Le rock sera mis à l’honneur tandis qu’un accrochage tentera de redonner à la photographie argentique ses lettres de noblesse.  Dans la continuité des nombreuses expositions présentées, aura lieu du 7 au 9 juillet, au Théâtre d’Arles, un colloque en trois parties, qui tentera d’évaluer la place de la photographie sur le marché de l’art et dans les collections privées. Après la création de l’École nationale de Photographie d’Arles en 1981, et la prise en considération de cette discipline par des institutions publiques ou privées, la photographie devient un vecteur important de la scène artistique.

Le colloque « Photographie : exposer, enseigner, collectionner… Quelle actualité ? » explore cette notion de reconnaissance du médium, et réunit des personnalités telles que Marin Karmitz, délégué général du Conseil pour la création artistique ; Erik Kessels, commissaire d’exposition ; Gabriel Valansi, photographe argentin ; Rémy Fenzy, directeur de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles ; François Cheval, directeur du Musée Nicéphore-Niepce (Chalon-sur-Saône). Seront aussi conviés des acteurs du monde de l’art comme Hans Ulrich Obrist (Serpentine Gallery, Londres) ou Sam Stourdzé (Musée de l’Élysée, Lausanne) appartenant à une génération qui voit dans la photographie toutes les dimensions de la création. 

Les intervenants auront trois jours pour débattre de questions telles : « Montrer et exposer la photographie nécessite-t-il toujours des lieux réservés intégralement à cet art ? », « L’enseignement de la photographie représente-t-il toujours une priorité ? » ou « Pourquoi certains collectionneurs ont-ils privilégié ce médium ? » .

Les débats seront clôturés le 9 juillet par la sixième édition de « La Nuit de l’Année », qui investit les rues du centre-ville dans une ambiance festive.