Antoine-Jean Gros (1771-1835), l’un des plus illustres élèves de Jacques-Louis David, n’avait jusqu’alors jamais eu les honneurs d’une monographie. Une lacune comblée par ce livre qui retrace l’ensemble de la carrière de ce passionné de peinture d’histoire néo-classique, depuis sa formation à la fin des années 1780 jusqu’à la gloire de la période napoléonienne.
L’accent est bien évidemment mis sur cette dernière, qui valut à l’artiste ses plus grands chefs-d’œuvre, parmi lesquels La Bataille d’Aboukir, 25 juillet 1799, Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa (1804) et Napoléon sur le champ de bataille d’Eylau (1807).
L’auteur s’appuie sur la correspondance de l’artiste, souvent inédite, pour analyser l’œuvre mais surtout cerner au plus près la personnalité de cet homme partagé entre l’épanouissement de sa propre sensibilité et les exigences inhérentes au statut de peintre officiel sous un régime autoritaire.
Seule l’iconographie pèche. La qualité des reproductions est inégale (en particulier les détails), et de nombreux tableaux, pour la plupart des œuvres monumentales, ne figurent qu’en vignettes.
David O’Brien, Antoine-Jean Gros, peintre de Napoléon, trad. Jeanne Bouniort, Gallimard, 288 p., 65 €.
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Antoine-Jean Gros, la première grande monographie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°580 du 1 mai 2006, avec le titre suivant : Antoine-Jean Gros, la première grande monographie