Norma n’est décidément pas une maison d’édition comme les autres. Elle fait aujourd’hui paraître une monographie d’Alfred Janniot (1889-1969), sculpteur Art déco que les Parisiens connaissent bien pour ses bas-reliefs exécutés pour l’ancien Palais des colonies (actuel Palais de la Porte Dorée) et pour la façade du Palais de Tokyo et du Musée d’art moderne.
Véritables prouesses techniques, ces réalisations sont évidemment ici commentées, mais elles ne sont pas les seules. Le livre, qui sert également de catalogue à l’exposition Janniot au Musée des beaux-arts Antoine Lécuyer (jusqu’au 18 septembre), fait également une large place aux œuvres conservées dans le fonds du musée de Saint-Quentin, comme à sa prolifique carrière – lauréat du Prix de Rome, il a enseigné aux Beaux-Arts de 1945 à 1959. Un chapitre remarquablement illustré dresse également le « Who’s Who » des architectes et décorateurs avec lesquels l’artiste a collaboré : Patout, Ruhlmann, Plumet, Roux-Spitz… « Alfred Auguste Janniot fut l’un des meilleurs sculpteurs d’architecture des années 1930, peut-être le plus grand », écrit Claire Maingon. Il ne lui manquait plus qu’un grand livre !
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Alfred Janniot, monumental
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°757 du 1 septembre 2022, avec le titre suivant : Alfred Janniot, monumental