Que défendez-vous dans les sujets bretons ?
J’essaie surtout, depuis une quinzaine d’années, de changer un certain regard qu’on a pu poser sur l’art de cette région qui a souffert d’une image folklorique et caricaturale véhiculée par de nombreux poncifs, comme les retours de pêche représentés par l’école de Concarneau. Je ne défends donc que des artistes qui sont ancrés dans leur époque, et non dans une représentation figée et passéiste.
Qui sont les artistes les plus recherchés ?
Les plus célèbres : Mathurin Méheut, ainsi que le maître de la gravure Henri Rivière. Ses estampes de paysages bretons, très marquées par le japonisme, sont extrêmement prisées… Cela dit, certains artistes moins connus comme Auguste Matisse peuvent rencontrer aussi un certain succès.
Quel est le profil de vos clients ?
J’ai une clientèle fidèle, mais aussi très diverse. Certains veulent avant tout décorer leur maison ou transmettre une culture à leurs enfants ; d’autres peuvent s’intéresser à un thème précis chez un peintre. Et puis, je reçois aussi des collectionneurs parisiens, qui ont une résidence secondaire dans la région et se prennent de passion pour son art et son histoire !
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Yann Le Bohec : Galeriste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°681 du 1 juillet 2015, avec le titre suivant : Yann Le Bohec : Galeriste