Une nuit pour l’art

De la rue du Faubourg-Saint-Honoré à l’avenue Matignon, c’est le triangle d’or des galeries qui s’animera alors. Pour cette 17e édition, 71 marchands accueillent les visiteurs de 17 h à 23 h, offrant un vaste panorama artistique. « C’est une façon de recevoir chez soi avec son goût et son enthousiasme, et de redonner le goût des galeries », explique François Léage, aux commandes d’un événement réunissant galeries installées et jeunes pousses.
Cette année, douze nouveaux arrivants ont rejoint la manifestation, notamment W Landau Blast, Jean-François Heim, Reinold ou DIL. Parmi eux également, les galeries Louis Carré et Brame & Lorenceau mettent à l’honneur Olivier Debré : la seconde présente ses peintures des années 1950 et 1960 tandis que la première se concentre sur son œuvre en noir et blanc de l’immédiat après-guerre.

Le mobilier et les objets d’art du XVIIe au XIXe restent très présents avec une vingtaine de galeries. François Léage présente ainsi un itinéraire du métal au cours des siècles à travers un dialogue entre design contemporain et objets d’art du XVIIIe. L’art moderne et contemporain est de plus en plus exposé dans le parcours. Jacques Bailly montre notamment des œuvres de Jean Dufy, d’André Masson ou d’Auguste Renoir tandis que la galerie Tornabuoni Art propose l’exposition « Bianco Italia », variation autour du monochrome blanc par l’avant-garde italienne. Olivier Malingue consacre quant à lui l’exposition « Perspectives atmosphériques » aux œuvres sur papier d’Alexander Calder, de Francis Picabia ou d’Emil Nolde. Patrice Bellanger et Maurizio Nobile ont fait le choix de la photographie pour rendre hommage à des figures de l’histoire de l’art, le premier présentant Laurent Chastel et ses correspondances, notamment avec Jérôme Bosch, le second dévoilant les œuvres de Ronald Martinez, clin d’œil à la peinture italienne. De leur côté, les arts premiers sont brillamment représentés par la Galerie Mermoz.