LONDRES / TÉHÉRAN - Le 20 avril, Christie’s s’est plié à la décision de la justice britannique lui sommant de retirer de la vente un fragment de bas-relief de Persépolis, le temps pour l’Iran de « présenter les éléments de preuve soutenant ses revendications ». Téhéran avait saisi un tribunal de Londres pour réclamer la restitution du fragment représentant un membre de la garde impériale perse et provenant de l’Apadana, palais du Ve siècle av. J.-C. Selon l’Organisation iranienne du patrimoine, il serait sorti illégalement du pays dans les années 1930. Christie’s se dit « surpris que l’Iran n’ait pas soulevé d’objection lorsque le fragment a été vendu publiquement lors d’une autre vente aux enchèresen 1974 ». N’ayant pas pu prouver ce trafic clandestin, le chef adjoint de l’organisation iranienne Younès Samadi compte sur l’inscription du site sur la liste du patrimoine mondial pour obtenir gain de cause.
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Un fragment de Persépolis convoité
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°214 du 29 avril 2005, avec le titre suivant : Un fragment de Persépolis convoité