Galeriste - La touche singulière de Thierry Bigaignon ? L’ouverture d’une vision du monde et d’une culture anglo-saxonnes, volontiers tournées vers l’international, qui se démarquent d’une certaine mentalité franco-française parfois conformiste.
Formé en Angleterre et aux États-Unis, Thierry Bigaignon pense sa profession de manière très directe, peu enclin à s’embarrasser de tabous et de règles. Guidé par un désir viscéral d’innover, le galeriste n’a eu de cesse de se poser un défi simple et efficace : comment faire différemment et mieux ! Lorsqu’il ouvre sa première galerie de photographie en 2016, rue Charlot, Thierry Bigaignon se démarque déjà. Il s’installe au premier étage, chose peu commune en France. Et il ouvre sa galerie, à l’instar d’Agathe Gaillard en 1975, avec une exposition du célèbre Ralph Gibson, dont il montre une vision nouvelle, plus méconnue du grand public. Ce goût de l’innovation, Thierry Bigaignon le cultive encore aujourd’hui avec sa nouvelle galerie d’art contemporain photosensible qui vise une définition plus large, plus ambitieuse de la photographie. Travailler non pas le photographique mais le photosensible, repenser le rapport à l’image, à la réalité, à la machine et au corps. Voilà ce qui unit les artistes contemporains défendus par la galerie et dont certains seront présentés dans la collective « Perspectives radicales ». Exposition manifeste par laquelle Thierry Bigaignon entend soutenir une vision plurielle de la photographie et déplacer les limites du médium vers de nouvelles perspectives. Plus incarnées et poétiques, sans aucun doute.
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Thierry Bigaignon - Galeriste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°754 du 1 mai 2022, avec le titre suivant : Thierry Bigaignon - Galeriste