Foire & Salon

Questions à… Jennifer Flay

Directrice de la Fiac

Par Amélie Adamo · L'ŒIL

Le 26 septembre 2019 - 218 mots

PARIS

On compte 45 enseignes françaises sur le secteur principal qui en comporte 178 : certains galeristes français vous reprochent de ne pas leur faire assez de place. Que leur répondez-vous ?

À la Fiac, toutes les galeries sont excellentes. Mais toutes les excellentes galeries ne sont pas à la Fiac ! Dans sa configuration actuelle au Grand Palais, la foire en effet n’a pas la capacité de toutes les accepter. Mais le nombre et la qualité des galeries parisiennes sont visibles dans la nocturne organisée à son initiative pendant la semaine de la Fiac.

La Fiac a-t-elle vocation à défendre la scène française ?

Notre engagement vis-à-vis de cette scène est total. La Fiac a contribué à faire en sorte que la scène française existe, et la liste est longue des artistes français qui sont représentés, tant sur les stands des galeries françaises que des galeries internationales.

En quoi la Fiac participe-t-elle à la promotion de cette scène hexagonale ?

En tant qu’artiste français, on peut aujourd’hui accéder à la reconnaissance internationale, en partie grâce à un événement comme la Fiac, car la France est à nouveau considérée comme un pays attractif sur la carte de la création contemporaine. On l’a vu encore récemment quand David Zwirner a annoncé qu’il avait choisi d’ouvrir une nouvelle galerie à Paris.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°727 du 1 octobre 2019, avec le titre suivant : Questions à… Jennifer Flay

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