Foire & Salon

Questions à… Harold t’Kint de Roodenbeke

Par Alexia Lanta Maestrati · L'ŒIL

Le 17 décembre 2019 - 206 mots

Pourquoi organiser cette année une vente caritative de fragments du Mur de Berlin à la Brafa ?

J’ai vu ces pans de Mur en Nouvelle-Écosse, au Canada. C’est un objet interpellant et émouvant. Le plus compliqué, au final, ce n’est pas de les trouver ou de les acheter, mais de les manipuler, car ils nécessitent un transport spécialisé, dont nous nous chargerons pour le ou les futurs acquéreurs.

Les morceaux du Mur sont-ils intacts ?

À l’origine, l’ex-République démocratique allemande (RDA) avait le contrôle sur le démantèlement, et ils n’ont pas fait dans la dentelle : beaucoup ont été abîmés. Ils ne cherchaient pas, à l’époque, à en faire des objets de collection.

Il y a une véritable mémoire collective autour du Mur, pourtant les fragments de la Brafa iront probablement dans des collections privées…

Le but reste de se réapproprier ces éléments « historiques » en les « positivant » à travers la vente, pour en faire profiter différentes causes humanitaires, bien loin de l’esprit d’origine des murs. Dans cet esprit, c’est la communication autour des murs et le résultat effectif qui seront les plus importants. Certains seront probablement exposés dans un endroit public, d’autres préféreront l’intimité d’un parc ou d’un jardin. De toute manière, notre but sera atteint.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°730 du 1 janvier 2020, avec le titre suivant : Questions à… Harold t’Kint de Roodenbeke

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