Vous avez organisé en février à l’Institut français d’Ankara une exposition itinérante baptisée « La belle peinture est derrière nous » avec de jeunes peintres français. Quelle est votre démonstration ?
Ce titre emprunté à une œuvre de Pierrick Sorin veut annoncer qu’il y a une nouvelle écriture en peinture. Quand on regarde les artistes de l’exposition, on constate des identités, quelque chose de dur, raide, une tension et une énergie.
D’où est née la méfiance pour la peinture en France ?
L’histoire de la peinture est si riche et ancienne qu’on s’est dit que la peinture ne s’était pas renouvelée. Mais elle n’a pas besoin de se renouveler, elle doit continuer et s’enrichir. Beaucoup des artistes montrés dans l’exposition se situent dans une continuité, et dans une histoire qui n’est pas que celle du XXe siècle. On constate aussi des liens avec la peinture allemande et américaine. Il y a un prisme commun et une façon de déranger différente.
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Questions à… Eva Hobber
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°634 du 1 avril 2011, avec le titre suivant : Questions à… Eva Hobber