Quelques mois après le rachat, au printemps, de Phillips, numéro 3 mondial des ventes aux enchères puis de l’étude Tajan, Bernard Arnault franchit une nouvelle étape en organisant la fusion de l’auctioneer avec le cabinet de courtage de Simon de Pury et Daniella Luxembourg. Ces derniers dirigeront désormais la maison de vente.
PARIS - Pour mettre toutes les chances de réussite de son côté, Phillips, propriété du géant du luxe LVMH, avait déjà eu recours pour les ventes d’automne à Simon de Pury, quarante-neuf ans, ancien “chairman” de Sotheby’s Europe et co-fondateur en 1997, aux côtés de Daniella Luxembourg, d’un cabinet de conseil en achat d’œuvres d’art basé à Genève. Ses fiançailles auront été de courte durée : le mariage entre les deux partenaires sera célébré au mois de janvier. Le groupe issu de cette union sera rebaptisé Phillips, de Pury & Luxembourg. Simon de Pury, nouveau “chairman” de la compagnie, et Daniella Luxembourg devenue “president” rejoignent quelques “pointures” de la profession comme Howard Rutkowski, ex-Christie’s (en charge des tableaux impressionnistes et modernes), Mark Mc Donnel, ex-Christie’s (tableaux anciens) et Michel Strauss, ancien responsable international des beaux-arts chez Sotheby’s, devenu conseiller de Bernard Arnault, déjà dans les murs. Lord Powell demeure “chairman of the advisory board” et devient, en outre, “chairman” pour le Royaume-Uni. “Les nouveaux dirigeants assureront ensemble la direction de Phillips, en particulier son développement sur le marché de l’art et la relation avec les grands clients”, explique-t-on du côté de LVMH.
L’auctioneer souhaite baser son développement sur la qualité de ses services aux clients en s’appuyant sur un réseau d’experts chevronnés. “Notre objectif n’est pas obligatoirement d’être présent dans tous les segments du marché”, précise Simon de Pury qui devrait poursuivre ses activités de conseil aux clients et de ventes de gré à gré dans le cadre de son cabinet, devenu filiale de Phillips.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Phillips s’étoffe
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°118 du 5 janvier 2001, avec le titre suivant : Phillips s’étoffe