Mais qu’est-ce qui fait courir Philippe Denys ? La chasse aux objets d’art rares. « C’est la chose
la plus difficile et qui me prend le plus de temps. Pour cela, je voyage tout le temps », reconnaît le marchand qui vient présenter chaque année ses découvertes du XXe siècle à l’occasion des plus prestigieux salons d’antiquité, à savoir la Tefaf Maastricht, la Biennale des antiquaires de Paris et l’Armory Show de New York. Sinon, pas facile de coincer ce globe-trotter dans sa galerie bruxelloise largement agrandie l’an dernier. « J’ai choisi la capitale belge plutôt que Paris ou Londres pour m’établir car c’est une ville internationale qui a moins d’exigence. Je m’y sens plus libre de travailler comme j’en ai envie. » Cet érudit de culture slave, exactement docteur en slavistique de formation, connaît depuis dix ans un parcours fulgurant. Le métier d’antiquaire est pour lui un moyen d’assouvir une curiosité intellectuelle, esthétique et émotive. L’excellence artistique reste sa quête première dans des domaines pas toujours très connus à l’instar de l’argenterie viennoise, du verre finlandais ou de la céramique danoise. Passionné de design nordique, il ne se lasse pas d’en explorer les diverses formes. L’exposition qui se tient actuellement dans son espace du Sablon porte sur les grès à la fois bruts et raffinés de trois céramistes finlandais inspirés par la nature, Erna Aaltonen, Kristina Riska et Kati Tuominen.
« La céramique finlandaise, un vent frais venu du Nord », BRUXELLES, galerie Philippe Denys, 1 rue des Sablons,
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Philippe Denys, le chasseur d’objets du XXe siècle
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°564 du 1 décembre 2004, avec le titre suivant : Philippe Denys, le chasseur d’objets du XXe siècle