Débordante d’énergie et toujours à la pointe de la mode, Pauline Loeb, la fondatrice du site Artfairmag.com parcourt la planète et visite toutes les foires d’art pour faire partager sa vision du marché de l’art.
J’ai grandi entourée d’objets d’art, mon père était expert à Drouot. Après avoir étudié dans une école spécialisée dans le marché de l’art – même si ma meilleure école reste mon père –, j’ai intégré la galerie Kugel (Paris), avec Alexis et Nicolas Kugel. Une aventure incroyable de huit années, dans un lieu d’exception. Puis, j’ai eu envie de sortir des murs d’une galerie et de profiter de l’ambiance électrique des foires d’art, que j’ai toujours aimée.
Il n’y a pas eu de grande idée, mais une grande envie : ressentir plus souvent l’énergie des foires, où les acteurs du marché de l’art, les artistes, les collectionneurs et les galeristes, entre autres, se réunissent le temps d’un moment au même endroit. Au début, j’ai simplement créé le site Artfairmag.com pour référencer toutes les foires d’art internationales et pour y raconter mes visites. Puis, j’ai eu envie d’en montrer plus et surtout de faire ressentir l’effervescence de ces événements, ce qui m’a amenée à réaliser des vidéos sur Instagram.
Concernant Artfairmag, ce dont je suis la plus fière, c’est la crédibilité que les galeristes, directeurs de foires et collectionneurs accordent à mes propos. Je ne prétends pas être une académique de l’art ni une journaliste. J’essaie simplement de partager ma vision du marché de l’art, mes coups de cœur artistiques, les artistes et les galeries que je suis, avec l’enthousiasme qui me caractérise.
Le marché de l’art est vaste. À l’origine, je pensais surtout aux foires, d’où le nom Artfairmag. Mais récemment, j’ai travaillé avec la maison de ventes aux enchères Artcurial et je prépare actuellement des projets avec des maisons de luxe liées à l’art. Je profite du bouleversement actuel du marché de l’art avec la numérisation (assez tardive) de la communication des acteurs. J’ai la chance d’être suffisamment sollicitée pour pouvoir choisir mes collaborations, ce qui m’offre une grande liberté dans la manière de créer ma propre grammaire pour parler du marché de l’art, et je m’amuse beaucoup. Il n’aura échappé à personne qu’en plus d’être passionnée par le marché de l’art, j’ai une petite obsession pour la mode. Alors, pourquoi ne pas faire dialoguer les deux de manière un peu plus poussée ?
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Pauline Loeb : « Partager ma vision du marché de l’art et mes coups de cœur »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°781 du 1 décembre 2024, avec le titre suivant : Partager ma vision du marché de l’art et mes coups de cœur