Le 7 août, l’étude Tajan organise une grande vente de bijoux et d’argenterie à l’hôtel Métropole de Monaco, au moment des festivités du septième centenaire du règne de la famille Grimaldi.
MONACO. L’orfèvrerie est représentée dans la vente du 7 août à Monaco par des pièces souvent fastueuses, telle cette jardinière en argent de la fin du XIXe siècle, par Froment-Meurice, aux anses ornées de tritons et pesant à elle seule cinq kilos. Elle est estimée entre 50 000 et 60 000 francs. L’expert Édouard de Sevin attire l’attention sur plusieurs services à thé et café, dont deux de la maison Odiot, de la fin du XIXe siècle, estimés l’un 80-100 000 francs, l’autre 50 000 francs. Un service à café "sobre et dense" de Puiforcat devrait atteindre près de 40 000 francs, comme ce service à thé et café 1900 de l’orfèvre bruxellois Wolfers. Un impressionnant service à thé et café Napoléon III, jamais utilisé, avec un plateau, douze assiettes, douze tasses, soucoupes et petites cuillères, en argent massif d’un poids total de 16 kilos, est estimé 100-120 000 francs, et une importante ménagère en vermeil de 20 pièces, 60-80 000 francs. De Jean-Baptiste Odiot, une soupière classique Empire a reçu l’estimation de 40 000 francs, et une grande aiguière avec bassin style Louis XVI de l’orfèvre Risler & Carré, fin XIXe siècle, 40-50 000 francs. L’autre partie de la vente est consacrée aux bijoux, souvent signés de grands joailliers. Une bague "Toi & Moi" en rubis birman et diamant poire de Bulgari pourrait monter jusqu’à 800 000 francs. Un beau bracelet ruban en platine, diamants et rubis, création Van Cleef & Arpels de 1925, est estimé 70-100 000 francs. Une parure de Repossi en or, émeraudes et diamants (estimation 200-250 000 francs), un bracelet de Boivin (50-60 000 francs) et des boutons de manchettes en or créés par Boucheron dans les années vingt (12-15 000 francs) sont également à remarquer.Parmi les bijoux anciens, un collier de chien en émeraudes cabochons et diamants, de la fin du XIXe siècle, est évalué autour de 100 000 francs. Estimé 60 000 francs environ, un bracelet offert pour les fiançailles de la petite-fille du général Hoche en février 1885 est un émouvant témoignage d’affection : la résille de diamants porte les initiales de ses cinq futurs beaux-frères O’Gorman, en pierres précieuses de couleurs différentes.
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Or, argent et vermeil à Monaco
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°41 du 4 juillet 1997, avec le titre suivant : Or, argent et vermeil à Monaco