STRASBOURG
Malgré une offre qui s’améliore, la 23e édition de la foire strasbourgeoise a été desservie par des problèmes d’organisation.
Strasbourg. Du 16 au 18 novembre, la foire d’art contemporain de Strasbourg ouvrait ses portes dans un climat compliqué. Les visites, et donc les ventes, ont été ralenties par les manifestations des « gilets jaunes » le samedi. La présence du Museu Picasso de Barcelone a attiré les plus curieux, mais les importantes mesures de sécurité inhérentes à la présence d’œuvres du maître espagnol n’ont pas facilité l’organisation. À ces contraintes, s’ajoutent un service de restauration inadéquat, et une journée et une nocturne en moins que les autres années.
C’est dans ce contexte que la directrice artistique, Patricia Houg, a mis en avant une sélection de galeries aux artistes très prometteurs. Le galeriste spécialisé en art brut Pol Lemétais a vendu trois œuvres de la jeune artiste Anaïs Eychenne, notamment la pièce principale Le Berger, inspirée de techniques ancestrales indiennes. Quelques jeunes galeries participaient à la foire pour la première fois, à l’instar de la galerie nomade du Collectionneur Moderne, qui présentait une exposition monographique de photographies en noir et blanc de Michel Kirch ou la galerie Aedaen (Strasbourg), qui a notamment vendu plusieurs des paysages colorés et mélancoliques de Theresa Möller. Très remarquée, la galerie RX, faisait son retour avec une sélection d’œuvres de Lee Bae, Philippe Pasque ou encore de Georges Rousse.
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Mauvais alignement de planètes pour St-Art 2018
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°512 du 30 novembre 2018, avec le titre suivant : Mauvais alignement de planètes pour St-Art 2018