NEW YORK / ETATS-UNIS
La foire new-yorkaise, qui une semaine avant l’ouverture a dû déplacer 60 galeries, a tout de même réussi son vernissage.
Alors que l'édition 2018 avait été perturbée par une tempête de neige, cette année le temps était clément, et heureusement car il fallait, contrairement à l’habitude sortir quelques minutes pour changer de bâtiment. Pourquoi ce changement ? Parce que pour des raisons de sécurité une partie du Pier 92 a dû être fermée. Les sections Insight et Focus ont été déplacées dans le Pier 90, où la foire off Volta, qui se tient également à Bâle pendant Art Basel, devait se dérouler.
C’est donc cette dernière qui paie les pots cassés. D’abord annulée, elle a finalement ouvert mercredi à Chelsea, où les 70 exposants internationaux se sont installés chez le galeriste David Zwirner et dans un espace prêté gracieusement par un collectionneur.
Le vernissage n’a pas été pénalisé pour les galeries délocalisées dans le Pier 90. Les mesures prises par les organisateurs ont finalement contenté les marchands concernés. A l’entrée, la galeriste Karen Jenkins-Johnson qui présente un solo show de David Shrobe explique « nous avons 4,8 m² au lieu de 3,96 m². Et deux murs extérieurs où nous montrons deux autres artistes en plus de notre solo show, sans frais supplémentaires. C’est gagnant-gagnant ».
Pour donner une plus grande visibilité, cette section ouvrait une heure plus tôt que l’autre, « donc nous ne ressentons pas de ralentissement. Mais nous avons dû travailler plus et différemment » explique Sébastien Janssen, directeur de la galerie Sorry We’re Closed (Bruxelles). Le galeriste, qui présente une exposition personnelle des céramiques d’Eric Croes a malgré tout cédé une dizaine de pièces. La galerie Ryan Lee (New York) qui présente un solo show de Stéphanie Syjuco (de 5 000 à 55 000 dollars) a également cédé avant l’ouverture deux pièces, une à un musée américain l’autre à un collectionneur privé.
Le Pier 94 qui regroupe les grands noms (Lisson, 303, Thaddaeus Ropac) n’est lui pas concerné. Des transactions étaient conclues dès l’ouverture. Pour The Breeder (Athènes), il s’agit de « notre meilleure édition », la galerie a vendu dès l’après-midi une peinture d’Ariana Papademetropoulos (80 000 dollars) à un collectionneur new-yorkais et une photographie d’une performance de Maria Hassabi (20 000 dollars) à une institution new-yorkaise. La Galerie Ceysson et Bénétière montre des oeuvres de Claude Viallat (de 11 000 à 60 000 dollars), et avait déjà cédé deux oeuvres (trois de plus avaient des options) « de nombreuses institutions américaines sont présentes. L’Armory Show est la foire américaine » se félicite sa directrice Mäelle Ebelle.
Parmi les VIP qui ont foulé dès le premier jour les quais new-yorkais, on pouvait remarquer les collectionneurs Dona et Mera Rubell ou la femme d’affaires bien connue de la scène locale Beth DeWoody. Plusieurs institutions avaient fait des acquisitions tels que Princeton University Art Museum ou le Walker Art Center de Minneapolis.
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Malgré les mésaventures de dernière minute l’Armory Show a bien démarré
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